Vous avez sûrement du le voir ou l’entendre, jusqu’au 7 Mars 2007 un hélicoptère de l’armée de l’air fait des mesures radiologiques dans un périmètre de 2 Km autour de la base navale de Toulon.
Cette campagne s’inscrit dans le cadre du « Plan Particulier d’Intervention » (PPI) de la préfecture du Var.
Ce plan a nécessité d’importants moyens militaire et civils.
Le Mardi 06 mars 2007 l’hélicoptère de type Fennec, basé à Istres, a atterrie sur la base Toulonnaise pour que les spécialistes du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) installent un détecteur capable de mesurer l’activité des radioéléments naturels et artificiels.
Une cartographie sera ensuite réalisée pour indiquer avec précision les zones les plus ou les moins radioactives, ceci dit, pas de panique à avoir, M. Eric Marin du bureau sécurité nucléaire à la préfecture maritime indique que « Le sol émet naturellement des rayonnements gamma et les concentrations varient selon la nature des roches et des sédiments.
A ce sujet, il faut savoir que la roche graniteuse irradie le plus en radioactivité naturelle.
Mais ce n’est absolument pas dangereux »
La précédente étude indiquait que la radioactivité naturelle était très présente sur le secteur de la Seyne Ouest, la zone de Brégaillon et la colline de Malbousquet. !
(Cela est lié principalement à la géologie du site)
Par contre, les niveaux étaient très bas sur toute la zone littorale et dans l’eau car le liquide fait écran et absorbe les rayons gamma ainsi que les routes et le bitume.
Concernant les radioéléments artificiels, les relevés de présence de césium montrent des tâches ponctuelles à Toulon et dans les communes voisines mais dans des proportions infiniment moins importantes que pour l’irradiation naturelle.
- Ces niveaux sont similaires à ceux observés dans d’autres villes de France !
Scénario catastrophe
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En cas d’incident au port militaire, et de déclenchement d’un plan particulier d’intervention, la procédure est toujours la même !
- Une sirène au son modulé doit retentir à trois reprises durant une minute chaque fois. Les personnes à l’extérieur doivent entrer dans le bâtiment le plus proche et se calfeutrer.
- Il faut allumer sa radio et suivre les instructions sans téléphoner pour ne pas engorger les lignes.
- La durée de la mise à l’abri ne doit pas excéder quelques heures - Dans certains cas, une distribution de pastilles d’iode peut-être décidée.
- La fin de l’alerte est marquée par un signal continu de 30 secondes par sirène et par message radio !
L’hélicoptère d’Istres doit voler cinq heures au total pour quadriller la zone de référence : Toulon, La Seyne et Ollioules (2 Km à la ronde de la base navale)